de Corneille
Lorsque l’on brise la glace étincelante des alexandrins et que l’on passe à travers leurs métriques rigoureuses et brillantes, l’on découvre un monde florissant, sauvage et baroque : le monde
de l’imaginaire, du merveilleux, mais aussi du grotesque et du tragique.
Un conte nous est dévoilé, plein de férocité, de pleurs et d’érotisme.
Un rêve d’amour, de poésie, de mort, qui nous parle du monde
dans un jet de couleurs, de mouvements, de cris et de clownerie.
Archétypes fondamentaux et grands sentiments humains se mêlent aux caractères et personnages typiques de la représentation théâtrale. La réalité, l’imaginaire, la vie et le théâtre ne font plus qu’une seule étoffe, le théâtre étant un hymne, une sarabande rituelle offerte à la réconciliation de l’homme avec le temps.
Christophe Thiry
– Mouvements, exploits acrobatiques, musique délivrent le texte avec clarté et explorent les méandres et les confins de notre imaginaire. Corneille sort de son hiératisme et nous apparaît comme un écrivain moderne visionnaire sachant manier le magique, le burlesque et le dramatique avec vie et fantaisie.