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Dom Juan

de Molière

Chaque époque interprète et fait sien le mythe de Dom Juan. Qu’en est-il aujourd’hui ? A la lumière du chef-d’œuvre de Molière où l’essentiel du théâtre est condensé : le divertissement/la réflexion, la farce/le tragique, la féérie/la sacré, la contestation/la grâce…, nous révélons le Dom Juan de notre temps…

Notes de mise en scène

- Redessiner la modernité des personnages et des situations, les positionner dans un concret qui nous touche et décape les conventions attendues dans ce texte très souvent entendu.
- Les provocations de Dom Juan doivent nous émouvoir comme elles le faisaient au XVIIè.
- Ancrer la pièce dans une dramaturgie où le surnaturel a sa place dès le début.
- Au lever du rideau, on assiste, en un flash, à la disparition surnaturelle de Dom Juan en costumes et fantasmagories du XVIIè siècle. Dans ce théâtre à l’abandon, en ruines depuis des lustres, trois êtres - un vieil homme, une jeune fille, un jeune homme - s’interrogent sur la dépouille de Dom Juan enchâssé dans son vieux décor. Ils réinsufflent vie au personnage, le placent dans notre époque et questionnent le mythe. Sont-ils anges, régisseurs, fantômes de comédiens ? On les verra se glisser à l’intérieur des personnages qui rencontrent Dom Juan et les habiter d’une présence mystique.
- Il y a les vivants, terriens débattant seuls de leurs désirs, leurs angoisses, leurs passions : Dom Juan, Sganarelle, Elvire, Pierrot, Charlotte, et les vivants vibrant d’une existence surnaturelle qui les dépasse : Gusman, Le Pauvre, Dom Louis, Dom Carlos, Monsieur Dimanche, Mathurine, Dom Alonse, jouets d’une main qui questionne et interpelle Dom Juan.
Christophe Thiry

Portfolio

Critique

L’Humanité - Jean-Pierre Siméon
" Ce metteur en scène a le talent particulier de savoir tenir ses intentions et d’en assumer les conséquences avec une rigueur infaillible. Tout est intelligemment préparé, ce Dom Juan là convainc et met à vif l’ambiguïté de l’inépuisable chef-d’œuvre. "
La Marseillaise - Joseph Corda
" ouverture tonitruante sur l’air de Don Giovanni, basculement magistral du décor, la mise en scène privilégie le spectacle, l’action. On sent dans ce travail la volonté de ne pas faire de concession inutile à l’air du temps et de réaffirmer que le théâtre c’est un texte, un décor, du spectacle et des comédiens ".
Télérama - Fabienne Pascaud
" Christophe Thiry sait être metteur en scène virtuose, imaginer des images baroques et féériques, diriger ses comédiens avec grâce. "

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